François d’Orcival: «Le nucléaire français renverse la vapeur»
Cette énergie, la moins polluante en émissions de CO2, est de nouveau perçue favorablement par nos compatriotes.
La gauche qui n’a cessé de se verdir aux couleurs écologistes vient de subir une défaite silencieuse mais spectaculaire. Et elle s’est bien gardée de le manifester. Est-ce parce qu’il s’agit du nucléaire? Voyons ce qui s’est passé au cours des huit dernières années. En 2013, un an après l’élection de François Hollande, l’opinion est encore franchement favorable à l’énergie nucléaire: 67 % contre 33 % (enquête Odoxa).
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La catastrophe qui s’est produite à Fukushima (en mars 2011), les fermetures des centrales nucléaires en Allemagne, la montée en puissance des écologistes finissent par produire leurs effets: en 2018, l’année qui suit l’arrivée d’Emmanuel Macron, les partisans du nucléaire ne sont plus que 47 %. Vingt points de moins en cinq ans!
