Le néo-féminisme, une idéologie totale - Par Daniel Borrillo

Le néo-féminisme veut se débarrasser des principes pour mieux imposer son nouvel ordre moral fondé sur une essentialisation du genre, une vision pessimiste de la sexualité et la désaliénation si chère à la théorie marxiste...

Le féminisme classique a organisé son combat autour des droits fondamentaux comme le suffrage universel, la libre disposition du corps et de la sexualité, la réforme du divorce, l’accès à l’éducation… Ce féminisme prend appui sur le primat de l’individu qui, quel que soit son sexe, doit pouvoir jouir de mêmes droits et libertés de façon autonome. Son présupposé était celui de la ressemblance des genres et impliquait une égalité de traitement. Son origine philosophique, les idéaux des Lumières.

Au nom du progrès de l’humanité vers le bonheur et la modernité, John Stuart Mill défend l’idée qu’être fille ou garçon ne doit plus entraver une égalité parfaite dans les sociétés où les individus ne sont plus déterminés par leur naissance (L’assujettissement des femmes, 1869).

Sociologiquement, ce féminisme a permis de remettre en question les rôles traditionnels des femmes (mère, ménagère, épouse…) pour justement mettre en évidence leur capacité à s’émanciper des carcans sociaux.

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