Lettre d'amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre - De Boualem Sansal

Boualem Sansal, auteur d'une lettre adressée "aux peuples et aux nations de la terre", sonne l’alerte sur les maux qui rongent la société. Alors que nous vivons une période de crise, il est temps d'en réaliser les causes et de secouer nos chaînes, invite-t'il.

"Pourquoi les humains sont-ils si bêtes ? Pourquoi se laissent-ils traîner par le bout du nez ? Les ânes ont de longues oreilles ridicules par lesquelles ils se font bêtement attraper, mais quand ils ne veulent pas avancer, rien ne peut les forcer à obéir."Boualem Sansal adresse aux peuples et aux nations de la terre un manifeste athée, plein d'un humour féroce et rageur, pour les appeler à sortir de l'âge des dieux et à entrer dans celui des hommes. L'humanité doit trouver le moyen de résister aux forces qui la détruisent : les religions et leurs sempiternelles pénitences, l'argent tout-puissant, les passions guerrières, ou encore la malbouffe omniprésente sur la planète, symptômes indubitables d'un effondrement des civilisations.Après un rappel des errements et des crimes du passé, le grand écrivain algérien propose une "Constitution universelle" censée servir de base à la République mondiale qu'il appelle de ses voeux, qui fédérerait les peuples et les nations enfin libres.Il est temps, nous dit-il, de choisir la vie.

Boualem Sansal sonne l’alerte sur les maux qui rongent la société

Par Anne-Laure Debaecker

Guerres, maladies, trahisons, morts : nombreuses sont les souffrances en ce bas monde. Mais, au fond, d’où proviennent-elles vraiment et comment les combattre ? Dans un livre manifeste athée passionné, l’écrivain algérien Boualem Sansal exhorte les peuples et les nations à ouvrir les yeux sur les maux qui les rongent. Le romancier remarqué et dissident à la langue bien pendue met sa plume et son humour au service d’une mission originale : écrire une lettre d’avertissement au secrétaire général de l’Onu. Derrière, se dessine une intéressante critique de nos passions et idéologies contemporaines.

Valeurs actuelles. Cette longue lettre que vous venez de publier, vous la voyez comme « le préambule de la constitution d’un monde nouveau ». Lequel ?


L’avenir appartient à lui-même, il nous est par définition inconnu. On ne peut que l’imaginer, le rêver, et essayer d’orienter les choses pour qu’il soit comme on le voudrait. Moi, je rêve d’un monde maîtrisé mais aussi plein d’aventures, un monde qui bouge, qui explore, qui se projette, qui ne soit pas habité par des mollassons comme nous mais par des hommes libres, fiers. Notre monde est devenu invivable, il est temps de le changer ou de le remplacer. Ma lettre appelle à cela, un monde nouveau à inventer ensemble au jour le jour pour le bien de chacun.

En quoi serait-il meilleur que notre monde actuel ?


C’est une vraie question. D’abord, il serait meilleur pour qui : les riches, les pauvres, les forts, les faibles ? La question renvoie à l’éternelle confrontation entre les individus, entre l’individu et la communauté, et entre les communautés elles-mêmes. Ce que l’un veut n’est pas toujours ce que l’autre cherche. Il faut s’arranger pour construire un système qui permette le meilleur vivre-ensemble possible. Mais que serait ce système si une communauté veut vivre en démocratie libérale et laïque, une autre dans un régime islamiste, une autre dans une démocratie populaire, une autre dans l’anarchie ? La France est confrontée à ces tiraillements entre communautés, qui l’épuisent et menacent son intégrité. Elle cherche la formule magique, pendant que le fossé s’élargit. C’est là qu’on voit l’intérêt d’un État fort et pragmatique et d’un pilote éclairé.

Boualem Sansal : "La France vient de découvrir que l'islamisme ronge la maison"

Par Thomas Mahler et Anne Rosencher

C'est un manifeste athée, baroque et rageur, qui célèbre le "miracle de la vie". Dans sa Lettre d'amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre, à paraître le 7 octobre, Boualem Sansal s'adresse à ses "frères humains" afin de les avertir sur les grandes causes de nos malheurs. Le romancier algérien distingue quatre "Destructeurs", source selon lui des principales calamités qui nous touchent : "l'Argent, la Religion, le Fast-food et les Jeux d'arène". L'islamisme représente à ses yeux une double peine, puisqu'il cumule la religion et la politique.

Face à ces maux, Boualem Sansal imagine une "Constitution universelle", base d'une fédération mondiale des peuples enfin libres. Mais lui-même reconnaît ne guère croire en son utopie. Dans un entretien accordé à L'Express, l'écrivain livre sa vision très critique des religions, et se montre particulièrement pessimiste sur l'islamisme, une idéologie totalitaire s'en "prenant à tout ce qui fait notre humanité". Il revient aussi sur sa rencontre avec Eric Zemmour, qui se réclame de lui dans son livre et en interviews. Un homme selon lui "trop intelligent" pour croire au discours "enfermé dans 300 mots" qu'il porte...

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