Guerres en Europe ? - Par Bernard Wicht

 

Bien qu’elle représente près de 50% de l’histoire documentée de l’humanité, la guerre demeure encore et toujours difficilement prévisible, elle continue de surprendre les communautés humaines et d’y faire les ravages que l’on sait. Clausewitz qui s’est efforcé d’apporter une analyse rationnelle du phénomène en conclut que « la guerre est un caméléon ». À titre d’exemple, aucun spécialiste ni aucun service de renseignement n’ont vu venir le Printemps arabe (2011) et les guerres qui ont éclaté dans ce contexte (Libye, Syrie).


La guerre est le domaine de l’incertitude et les prospectivistes ne le savent que trop. Dans sa monumentale étude intitulée, The Future of War[1], le très oxfordien Lawrence Freedmann relève que l’on a généralement tendance à penser la prochaine guerre dans les termes et les conditions de la précédente. Et l’histoire militaire abonde d’exemple de ces « mauvaises surprises », de ces états-majors ayant préparé la guerre d’avant-hier, d’un ennemi que l’on n’attendait pas, de ces combats ne se déroulant pas comme on l’imaginait. Aujourd’hui, l’histoire ne fait que se répéter avec notamment la crainte d’une nouvelle Guerre froide et d’une attaque russe. De même, certes dans une moindre mesure, le déterminisme des armements joue un rôle similaire. Certaines percées technologiques du moment tendent à obscurcir une analyse plus globale : c’est par exemple le cas de la cyberguerre ou des drones. De même, le récit politico-médiatique dominant martelé sur tous les canaux (presse écrite, radiotélévision, réseaux sociaux, déclarations diverses) ne facilite pas non plus le travail de prospective.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police