Meurtre de Samuel Paty : le syndrome d’une société où l’abus de victimisation est venu à bout de la notion de responsabilité ? - Par Bertrand Vergely

Selon un sondage IFOP, près d’un jeune sur cinq ne condamne pas fermement et sans réserve l’assassinat de Samuel Paty. Face à une société de plus en plus victimaire, assiste-t-on à une dilution du principe de responsabilité qui mène à relativiser même les actes les plus atroces comme celui-ci ?


Atlantico : Selon un sondage IFOP, près d’un jeune sur cinq ne condamne pas fermement et sans réserve l’assassinat de Samuel Paty. Comment expliquer ce sentiment qui parcourt la jeunesse ? Est-ce un mouvement plus global ?

Bertrand Vergely :
Ce sondage fait froid dans le dos. Afin de bien en saisir la portée, il convient de replacer les choses dans leur contexte en distinguant ce qui relève des jeunes et ce qui relève des sondeurs, ceux-ci n’étant pas pour rien dans ce que dit ce sondage.

S’agissant des jeunes, il faut être lucide : leur réaction n’est guère étonnante. On sait que la majorité des jeunes condamne ce crime atroce. On sait aussi que parmi les jeunes, il y a, comme le sondage le montre, ceux qui approuvent, ceux qui sont indifférents et entre les deux ceux qui condamnent mais qui comprennent.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police