L’école des trans : le jeu dangereux de l’Éducation nationale - Par Valérie Toranian

Lorsque l’école demande aux enseignants d’“accompagner” la démarche de transition des élèves, elle se fourvoie. Elle cède aux pressions des militants identitaires de genre qui veulent faire plier l’Éducation nationale.


De l’école maternelle jusqu’au lycée (premier et second degré), l’école est priée de se mettre en ordre de marche pour écouter, accompagner et protéger les « enfants transgenres ou qui s’interrogent sur leur identité de genre ». C’est le sens de la circulaire signée Jean-Michel Blanquer, parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2021. Une vraie victoire pour les militants trans qui veulent faire de leur combat l’étendard des luttes progressistes et du genre au XXIe siècle et qui font depuis longtemps pression sur l’Éducation nationale pour que la protection de la trans identité devienne une priorité. Il fut un temps où l’école s’occupait de transmettre les savoirs et où chacun laissait au vestiaire sa religion, son orientation sexuelle, son ethnie, son groupe. Désormais, si l’école ne reconnaît pas les particularismes identitaires et notamment de genre, elle est en faute. Ces préconisations sont celles de l’Organisation mondiale de la santé et de la Cour européenne des droits de l’homme ; elles sont déjà en vigueur dans nombre de pays et le ministère de l’Éducation nationale expliquera sans doute qu’il ne fait que se « conformer » aux nouvelles réglementations.

De quoi s’agit-il concrètement ?
– Reconnaître un « prénom d’usage » différent du prénom officiel. L’élève choisit librement un nouveau prénom et l’administration et le corps enseignant doivent en tenir compte. Sauf pour les examens nationaux où l’état-civil est seul reconnu.
– Respecter le changement de pronoms. Par exemple lorsqu’un(e) élève de sexe masculin souhaite se faire appeler « elle ». – Veiller au « respect des choix liés à l’habillement et à l’apparence », « sans consignes différenciées selon le genre ». Pas de raison de stigmatiser le maquillage, les jupes et les talons pour les élèves transgenres si on les accepte pour les filles « cisgenres » (orientation sexuelle conforme à son sexe).
– Mettre à disposition des toilettes mixtes. S’il n’y en a pas, les créer ou réserver des toilettes spéciales pour les élèves en questionnement d’identité ou trans. Ce dispositif doit aussi être respecté lors des sorties scolaires. Et, bien sûr, dans les internats.
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