Le totalitarisme woke - Par Patrick Aulnas

La radicalité politique a le vent en poupe. Les extrémistes d’aujourd’hui ne veulent plus de ce qualificatif dépréciatif. Le mot radical permet de laisser entendre aux insatisfaits que le changement sera profond. La politique ne pouvant pas grand-chose à elle seule, cette radicalité n’est qu’une illusion pour esprit manipulable. Mais la manipulation a pris une ampleur inédite avec internet.


La radicalité, comme Janus, a deux visages. Celui de l’extrême gauche regarde vers un avenir imaginaire et totalitaire (le wokisme), celui de l’extrême droite vers un passé mythifié (le souverainisme). Nous nous en tiendrons à la gauche radicale.

Le wokisme

A l’extrême gauche se situe l’intersectionalité, le racialisme, le décolonialisme, l’écologisme radical et le féminisme lui-même radical. Le terme anglo-saxon woke (du verbe to wake, se réveiller) est de plus en plus utilisé pour appréhender globalement cette nouvelle extrême gauche. Comme toute extrême gauche qui se respecte, celle-ci explore notre réalité sociale en y cherchant les injustices. Selon la doxa en vigueur, elles sont cautionnées par les pouvoirs en place, qu’il s’agit donc de combattre. Les luttes politiques, voire révolutionnaires, sont un mantra de l’extrême gauche qui permet à ses recrues de donner un sens à leur vie.

Des mouvements politiques comme LFI (La France insoumise), Ensemble, Indigènes de la République, EELV (Europe Ecologie Les Verts) se rattachent en tout ou partie à cet amalgame contestataire. Les porte-paroles du la mouvance woke sont très peu connus du grand public. Citons Danièle Obono (LFI) ou Sandrine Rousseau (EELV) parmi les plus médiatiques.

Cette gauche radicale se place à l’échelle planétaire puisque la mondialisation l’impose. Ses réflexions plutôt fragiles proviennent d’universitaires occidentaux qui considèrent l’Occident dominateur comme l’ennemi à combattre. La domination est jugée complète et d’autant plus insupportable : scientifique, technique, économique, militaire. A l’intérieur des sociétés occidentales, l’analyse woke oppose dominés et dominants. Il existe plusieurs types de dominations.

- Les « racisés », immigrés venant en général des anciennes colonies occidentales, sont dominés par les Blancs. Nous sommes donc racistes sans le savoir. Ce racisme provient de relents encore actifs du colonialisme, qui plaçait les colonisés en situation inférieure.

- Les femmes sont dominées par les hommes car le patriarcat subsiste malgré l’égalité juridique hommes-femmes. Le « mâle blanc » en situation de pouvoir (cadre, dirigeant) est le dominateur type. Les femmes voilées provenant de l’immigration doivent impérativement être défendues car elles appartiennent à maints égards à la catégorie des dominées.

- Le djihad islamique est une révolte des dominés contre les abominables dominateurs occidentaux. On a souvent utilisé le terme islamo-gauchisme.

- Il faut ajouter à ce fatras un écologisme radical promettant le jardin d’Eden par la décroissance économique et la contrainte juridique.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police