Pour une Justice de rupture... - Par Philippe Bilger

À l'approche de l'élection présidentielle, pour l'enrichir ou en limiter les effets négatifs, la théâtralisation permanente, beaucoup ont des fourmis dans l'esprit. Médias, associations, analystes, experts...


Par exemple je fais entrer dans cette catégorie la courageuse et très intéressante décision de la rédaction d'Ouest-France de ne plus publier ni commenter les intentions de vote, ces sondages qui quasiment au quotidien rendent moins compte des opinions qu'ils ne les créent, font passer les hiérarchies de l'instant pour des vérités définitives. Ils ont le grand tort de soustraire la politique à la réflexion personnelle mais de la livrer au spectaculaire d'un classement permanent.

Pourquoi ces initiatives s'arrêtent-elles devant l'institution judiciaire comme si l'organisation et le fonctionnement de celle-ci, l'état de droit monolithique sur lequel elle s'appuie et qu'il serait sacrilège de discuter si peu que ce soit, ne méritaient pas la moindre avancée, évolution, voire révolution tant la France d'aujourd'hui devrait appeler un traitement de choc ?

Il ne s'agit pas seulement de s'attarder sur le constat de la Cour des comptes selon lequel "la justice est mal gérée" (Le Figaro). Il n'est pas nécessaire d'avoir été magistrat en exercice ou familier de l'univers judiciaire pour valider cette évaluation qui ne fait que confirmer ce que le citoyen, impliqué ou non dans le processus judiciaire, ressent.

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#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police