Bérénice Levet: «Nous avons besoin de retrouvailles avec nous-mêmes»

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LE FIGARO. - Cela fait près de deux mois que la France est confinée et le déconfinement s’annonce partiel. Cela pouvait-il durer plus longtemps?
Bérénice LEVET. - Il n’était guère souhaitable que le confinement dure plus longtemps, a fortiori dans les formes extrêmes qu’il a prises en France, dépossédant chacun de sa responsabilité. À l’image de l’Ours de La Fontaine, nous serions devenus fous: «La raison d’ordinaire, dit le fabuliste, n’habite pas longtemps chez les gens séquestrés». Songeons aussi au poème en prose de Baudelaire, Assommons les pauvres: c’est au terme de «quinze jours de confinement» que, dans «l’intellect confiné» du narrateur, se forme ce funeste projet. Il est toutefois à redouter que, très vite, nous soyons reconduits dans nos logis. Les masques et les tests seront-ils au rendez-vous en nombre suffisant? Et puis, sans chercher à exonérer nos dirigeants, le défi est redoutable: nous aspirons à renouer avec la vie sociale ; or, la vie sociale est précisément le terreau fertile de notre virus. À quoi, en outre, ressemblera ce monde où chacun est appelé à se concevoir comme une citadelle qu’il doit s’aviser de rendre imprenable… et ce dans une vigilance de tous les instants, un moment de distraction pouvant être fatal?
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