Jean-Philippe Delsol et Jacques Garello : Réformer pour libérer
Est-ce à l'État et à la classe politique de programmer un changement profond ? Comme beaucoup de citoyens nous ne le pensons pas. Les réformes nécessaires et promises ont été sans cesse remises à plus tard ou se sont traduites par des mesures mineures, au mieux, ou incohérentes et dangereuses (chômage, retraite...) au pire. Par ailleurs, l'État lui-même a montré ses limites dans son imprévoyance et sa gestion lourde, lente et excessivement centralisée de la crise sanitaire.
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Les moyens employés pour accompagner de vrais changements sont-ils la création monétaire sans limite et ses milliers de milliards d'euros tombés du ciel, ou bien la chasse aux riches, aux entrepreneurs, aux propriétaires ? Ces utopies se payent cher : en pouvoir d'achat, en chômage massif, en appauvrissement durable des plus pauvres, en délocalisations. Leur inéluctable échec conduirait à toujours plus d'interventionnisme et d'autoritarisme à l'encontre de nos libertés. Faudrait-il se replier sur nous-mêmes, fermer nos frontières, limiter nos échanges ? Ce serait une grave régression qui affaiblirait le pouvoir d'achat des Français, réduirait l'innovation à défaut de compétition étrangère et attenterait à la croissance.
Aurions-nous besoin alors que l'État continue de nous prendre en charge longtemps ? Mais ce serait le meilleur moyen de déresponsabiliser toute la société et d'ailleurs, on ne saurait vivre à crédit sans fin. Nous sommes déjà surendettés et nous ne pourrons rembourser qu'en retrouvant rapidement un niveau d'activité dynamique, sauf à être contraints d'augmenter la pression fiscale dans un cercle vicieux contribuant à accroître nos difficultés.
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