Régis de Castelnau : En votant une loi d’«immunité», le pouvoir tente-t-il de se dérober à ses responsabilités?

FIGAROVOX.- Certains appels, relayés sur les réseaux sociaux, incitent à attaquer en justice des élus ou des responsables politiques pour les erreurs qu’ils auraient commises dans la gestion de la crise. Est-il selon vous légitime de demander au juge de contrôler l’action des décideurs politiques?
Régis de CASTELNAU.- Avant de répondre sur le fond, je crois nécessaire d’apporter quelques précisions. Tout d’abord il ne s’agit pas d’appels relayés sur les réseaux sociaux, mais de plaintes d’ores et déjà déposées et de mise en place de plateformes dédiées pour permettre aux victimes de saisir le juge pénal ainsi que la loi française le permet. Ensuite ce ne sont pas seulement les ministres ou les responsables politiques qui sont concernés par ces mises en cause, mais également les fonctionnaires. Enfin la démarche pénale vise non pas des erreurs, mais des fautes identifiées commises par un certain nombre de responsables et dont les plaignants prétendent qu’elles sont en lien direct avec le préjudice qu’ils ont subi. Effectivement aujourd’hui le débat fait rage sur l’impréparation, la défaillance et les fautes commises par autorités publiques, dont toutes les études montrent que l’opinion les reproche au pouvoir et considère qu’elles ont aggravé la crise pandémique.
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