Natacha Polony : Contrôler des crétins ou informer des hommes libres

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« Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. » Cette phrase de Montaigne résonne étrangement à nos oreilles alors que les sociétés occidentales ont redécouvert brutalement la fragilité de nos existences. La promesse de progrès continu du bien-être, qui est au cœur du capitalisme consumériste, repose sur un fantasme de toute-puissance et de maîtrise absolue de la nature que le dérèglement climatique et la disparition de la biodiversité avaient déjà largement attaqué, mais qui se heurte désormais à un virus insaisissable et trompeur. Le premier réflexe fut de s'en remettre entièrement à « ceux qui savent », sans que l'on sache très bien s'il fallait inclure sous cette appellation les praticiens (hospitaliers, bien sûr, car les médecins de ville ont été méprisés tout au long de cette crise), les épidémiologistes (dont la science est celle des projections plus ou moins aléatoires) ou l'administration de la santé (qui a apporté de multiples preuves de sa capacité à prescrire tout et son contraire). Quoi qu'il en soit, l'urgence était non pas d'éviter des millions de morts, le virus ne nous promettait pas une telle hécatombe, mais d'éviter des morts dont nous savions qu'elles étaient évitables.
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