Nicolas Marquès : L’enjeu n’était pas de choisir entre les vies ou l’économie

Les Français adorent les approches moralisatrices. Trop souvent, les problèmes sont perçus comme des opportunités pour se positionner, en fonction de grilles de lecture prédéfinies, quitte à occulter les enjeux concrets. On a, par exemple, entendu dire à de multiples reprises que la gestion d’une pandémie telle que le coronavirus dépendait des choix sociétaux. Les pays anglo-saxons auraient tendance à privilégier les économies, en se souciant moins des enjeux sanitaires. Les pays à forte tradition sociale auraient tendance à faire l’inverse, en privilégiant la sauvegarde des vies humaines et se souciant moins des conséquences économiques. La France aurait fait le “bon choix” en donnant la priorité aux “vies” plutôt qu’aux “profits”.
Les données sanitaires et économiques montrent que la réalité est bien plus complexe que ce dilemme infondé. L’essentiel des pays européens enregistrent une mortalité inférieure à 400 morts par millions d’habitants et une contraction économique inférieure à 2,5 points de PIB au 1er trimestre. C’est aussi le cas des Etats-Unis, dont le positionnement est à ce stade assez proche des Pays-Bas et de la Suède. La situation française, espagnole, italienne ou belge est atypique. On y constate une mortalité plus élevée et aussi un recul très prononcé de l’activité. L’enjeu est bien plus complexe que de choisir entre la sauvegarde des vies humaines ou de l’économie. On peut pâtir à la fois de mortalités élevées et d’un recul de l’activité économique significatif.
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