Pierre-Antoine Delhommais : économie et santé, même combat

Parmi les nombreuses critiques entendues après la présentation par Édouard Philippe de son plan de déconfinement, une est revenue avec insistance, notamment dans la bouche des professionnels du tourisme, des acteurs de la vie culturelle ou encore des représentants des cafés et des restaurants : la faible place que le Premier ministre a accordée dans son discours aux problèmes économiques. Ce reproche en cache un plus général, qui veut que la politique du gouvernement soit désormais entièrement dictée par les considérations sanitaires, totalement entre les mains des infectiologues et des épidémiologistes.
Lesquels, par exemple, à cause de leurs œillères médicales, auraient poussé l'exécutif à sacrifier des centaines de milliers d'emplois dans les stations balnéaires en estimant peu raisonnable que les gens aillent s'entasser sur les plages tant que le virus circule encore activement dans le pays. D'abord, il est inexact de dire que le Premier ministre n'a pas parlé d'économie devant les députés. Mais il n'a en vérité pas eu besoin de beaucoup de mots, et ils étaient forts et malheureusement réalistes, pour décrire et résumer la situation et signaler « le risque d'écroulement » auquel elle est aujourd'hui exposée. Il aurait pu également évoquer la menace pure et simple de faillite du pays, l'éventualité que, dans quelques mois, sans redémarrage de l'activité économique, l'État n'ait plus les moyens financiers d'indemniser les chômeurs ni même de payer leurs salaires aux infirmières, mais probablement l'aurait-on accusé alors de noircir exagérément le tableau.
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