François d'Orcival: «Quand la Chine fait trembler le monde»

«Si cette épidémie s’était produite durant les années 1950 et 1960, aurait-elle mis les États-Unis et l’Europe dans un tel embarras?» Cette question, un général chinois la pose parce qu’il en connaît la réponse: non, l’Europe et les États-Unis n’en parleraient pas - ou à peine. Et pourtant, c’est bien une grippe dite de Hongkong qui s’est développée, en 1968 et 1969, en Asie, en Europe et aux États-Unis - à travers la guerre du Vietnam. Elle fit des centaines de milliers de victimes, dont 30 000 en France. Ce furent des morts oubliés. Les États-Unis représentaient la première industrie manufacturière du monde - qui s’était imposée durant la Première et surtout la Seconde Guerre mondiale. Depuis, le monde a changé.
Un demi-siècle plus tard, si l’Amérique conserve ses technologies de pointe, elle a perdu (une partie de) sa formidable capacité de production. Le général chinois, déjà cité, Qiao Liang, qui a quitté l’armée de l’air pour donner des cours à l’université, et vient de s’entretenir dans une revue de Hongkong, Bauhinia (texte paru en français dans Conflits), explique: «Le paiement en ligne, les livraisons du commerce électronique, les services du courrier, sont tous originaires des États-Unis, mais où ces inventions américaines ont-elles finalement prospéré? En Chine.» Et pourquoi? Parce que la haute technologie, dit-il, dépend de l’industrie manufacturière pour pouvoir se vendre… Lire la suite de la tribune sur LeFigaro.fr
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