Avignon: réduire le meurtre d’Éric Masson au seul trafic de drogue est un déni de réalité - Par Jean-Eric Schoettl

La violence sans limite ni complexe contre les forces de l’ordre - trop souvent minimisée, édulcorée ou justifiée - est devenue si grave qu’elle remet en cause la paix civile, s’inquiète l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel.


Survenant dans le contexte d’une augmentation continue des refus d’obtempérer aux injonctions de l’autorité publique, d’une explosion des outrages aux forces de l’ordre commis par une voyoucratie désinhibée, d’une multiplication d’attaques contre les commissariats et d’attentats comme celui de Rambouillet, le meurtre d’un policier dans l’exercice de ses fonctions, à Avignon, est ressenti, bien au-delà du milieu des policiers et de leurs familles, comme le crime de trop. Ce n’est pas un fait divers, mais le révélateur d’une maladie grave du corps social.

L’évolution dans laquelle prend sa terrible signification le meurtre d’Éric Masson trahit une rupture du pacte fondamental passé entre la société et les citoyens pour maintenir la paix civile et renoncer à la vengeance privée au profit de la justice instituée. Réduire cette évolution au seul trafic de drogue c’est (comme d’ailleurs psychiatriser les attaques islamistes) une nouvelle forme de déni de réalité.

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