Comment je n'ai pas fait carrière au PS : La social-démocratie empêchée - De Renée Frégosi

Le PS devrait se consacrer à faire sa révolution copernicienne, plutôt que de chercher à faire l’union des gauches avec des déconstructeurs, des woke et les islamogauchistes. Un texte de Renée Fregosi, qui publie Comment je n’ai pas fait carrière au PS: La social-démocratie empêchée (Balland, mai 2021).

Après usage, les héritiers de François Mitterrand ont rendu l'instrument partisan dans l'état où leur mentor l'avait trouvé en 1969, lorsque Gaston Deferre obtint moins de 6% à l'élection présidentielle. Comment le Parti socialiste est-il tombé si bas ? « Socialiste depuis trois générations » comme elle aime à se présenter, Renée Fregosi adhère au Parti socialiste en 1976 et fera partie du personnel permanent de la Rue de Solferino entre 1980 et 1997. Son parcours personnel au Parti Socialiste français des années 70 à nos jours est à bien des égards emblématique de l'évolution et des errements de la gauche non communiste, en France mais aussi dans le monde à travers l'Internationale Socialiste. A l'approche du quarantième anniversaire de la victoire socialiste de mai 1981, Renée Fregosi revient sur les relations ambiguës du PS français avec la social-démocratie, mêlant anecdotes vécues, expérience militante, actions de coopération internationale et réflexions. De nombreux personnages célèbres de la vie politique française et internationale des dernières décennies y sont évoqués, les mentalités et les moeurs politiques y sont étudiées en entomologiste. Mais au-delà de ses turpitudes qui l'ont conduit à son déplorable déclin, le PS est aussi coupable de laisser béant cet espace qu'aucun acteur politique n'est réellement susceptible de combler de façon satisfaisante aujourd'hui pour articuler à nouveau ce que Jaurès appelait la République politique, la République laïque et la République sociale.

Cette gauche qui nous fait tant de mal

Les socialistes devraient dénoncer clairement les déconstructeurs

Par Renée Fregosi
Aujourd’hui, seulement 24-25% des Français se disent de gauche tandis qu’entre 2017 et mai 2021, ceux qui se disent de droite ont progressé de 33% à 38% (février 2021 institut de sondage Opinion Way). Car être de gauche ce n’est plus lutter pour une répartition au plus grand nombre des biens matériels et culturels et souhaiter une mobilité sociale au mérite, favorisée par l’élitisme républicain. Être de gauche signifie désormais défendre les islamistes au motif que les musulmans sont systématiquement victimes de discriminations, acquiescer à la vulgate décoloniale et raciste anti-blancs, et souhaiter « faire du passé table rase » pour éradiquer la « vieille culture » comme souhaitait le faire Pol Pot bien avant Daech. Être de gauche c’est seriner la litanie des « éveillés », nouvelle secte politique animée par cette nouvelle « religion séculière », selon l’expression de Raymond Aron hier pour qualifier le communisme.

Cette gauche qui nous fait tant de mal - Causeur


La plus grande trahison du PS

Renée Fregosi publie « Comment je n’ai pas fait carrière au PS ».

Par Céline Pina

Ancienne permanente au PS des grandes heures, celles de la victoire de Mitterrand et de l’exercice du pouvoir, Renée Fregosi revient sur la déchéance de ce parti. La plus grande trahison de la gauche fut envers la gauche elle-même, ses idéaux de départ étant oubliés par les alliances bancales entre les différentes sensibilités, et surtout les méprisables ambitions personnelles des responsables carriéristes. C’est aussi le peuple de France qu’elle a abandonné, se tournant vers les immigrés, nouveau lumpenprolétariat, et reniant la laïcité, qui faisait partie de son essence.

J’ai refermé le livre de Renée Fregosi Comment je n’ai pas fait carrière au PS (Balland, 2021) avec un sentiment de tristesse, tant je partage son analyse politique mais aussi le triste constat qui est posé du cynisme, de la médiocrité et de l’arrivisme d’un parti pour qui l’accès au pouvoir a coïncidé avec la mort de la réflexion, voire même de la liberté de pensée. Les trahisons successives de son histoire, de ses idéaux et de ses électeurs aboutirent à faire de ce parti centenaire un « astre mort » dans le ciel politique. La « vieille maison » à laquelle Renée Fregosi est attachée et qu’elle a cru rejoindre n’était pas le Parti socialiste. Cette vieille maison que voulait garder Léon Blum, l’héritier spirituel de Jaurès, aura été démolie justement par ceux qui sont venus y faire carrière quand le socialisme est devenu lucratif, abandonnant la classe ouvrière et les classes moyennes, pour servir la cause du capitalisme triomphant. Bientôt la réforme n’eut plus comme horizon l’amélioration de la condition de ceux qui n’avaient que leur force de travail à proposer, mais la soumission aux impératifs de la mondialisation tels que définis par les financiers.

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