«L'agression physique contre le président de la République est le signe d'une désintégration de la société française» - Par Maxime Tandonnet

Le président de la République a été giflé par un homme présent dans la foule, lors de son déplacement dans la Drôme. Cet acte injustifiable est le signe patent de l'effondrement de la démocratie française, estime l'essayiste Maxime Tandonnet.


Les agressions physiques contre un chef de l'État en exercice (autres que les assassinats ou tentatives d'assassinats) sont exceptionnelles dans l'histoire de la République. Deux en particulier sont passées à la postérité.

Le 3 juin 1899, Émile Loubet est frappé d'un coup de canne par un militant royaliste alors qu'il assiste aux courses d'Auteuil. Cet acte de violence dirigé contre le président de la République traduit le climat explosif qui ronge la société française dans le contexte des suites de l'affaire Panama, l'un des plus grands scandales politico-financiers de la IIIe République et surtout au lendemain d'un jugement de la cour de cassation annulant la condamnation au bagne d'Alfred Dreyfus (cet officier français de confession juive accusé à tort d'espionnage en faveur de l'Allemagne et victime d'une erreur judiciaire dans un climat de rage antisémite).

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