Jean-Loup Bonnamy : «La visite de Joe Biden en Europe vérifie la nécessité d'une diplomatie française indépendante»

Si Joe Biden a affirmé son opposition à la Chine lors de son voyage en Europe, il a aussi accordé à la Grande-Bretagne une importance significative, argumente Jean-Loup Bonnamy.


Dans l'excellente bande dessinée Quai d'Orsay, on apprenait, entre deux portes qui claquent et une citation d'Héraclite, que les diplomates français et les collaborateurs du ministre des Affaires étrangères aiment les calembours. Notamment, la coutume veut qu'à chaque fois qu'ils entendent le mot «OTAN», ils s'exclament «OTAN suspend ton vol» ou «OTAN en emporte le vent». Ces plaisanteries ont-elles fusé ces derniers jours ? En tous cas, durant son déplacement en Europe de juin 2021 (sommet du G7, puis sommet de l'OTAN à Bruxelles, enfin rencontre américano-russe à Genève), qui constitue son premier déplacement à l'étranger depuis son élection, Joe Biden a rencontré Emmanuel Macron en tête à tête, en marge du G7.

Mais le Président des États-Unis a également rencontré en tête à tête, et souvent de façon plus approfondie, outre la reine Elizabeth II, Boris Johnson (l'homme du Brexit), Erdogan et Vladimir Poutine. Comme l'écrit Hadrien Desuin, «la primeur est réservée à Boris Johnson, afin de réaffirmer la “relation spéciale“ qui unit pour toujours le Royaume-Uni aux États-Unis. Même sortie de l'Union européenne, Londres conserve l'attention et les égards de Washington. On prophétisait l'isolement et le bannissement au chef des Brexiters, et le voilà récompensé par la première visite à l'étranger du nouveau président des États-Unis.»

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