Le déclin, une obsession française - Par Laetitia Strauch-Bonart

Fidèle à ses habitudes, la France se voit déclinante. Cette vision du monde est aussi absurde que l’idée d’un progrès sans failles.


Les prises de position de Michel Houellebecq sont aussi attendues que les oracles de la Pythie ; aussi sa dernière livraison sous la forme d'un texte publié par le site britannique Unherd a-t-elle été largement diffusée et commentée. Ce texte, subtil, explique que tous les pays occidentaux sont en plein « suicide » et que les Français se distinguent par la « conscience » qu'ils en ont, mais aussi que nous péchons par « autoflagellation ». Houellebecq touche du doigt une réalité française, l'obsession du déclin.

À écouter ceux qu'on appelle un peu sommairement les « déclinistes », souvent situés à droite mais aussi à gauche, notre pays n'a plus de politique étrangère, son industrie est détruite, sa démographie en berne, sa politique de recherche dépourvue d'ambition et son système éducatif en déshérence. Or s'il est vrai que la France a fort à faire dans certains domaines et qu'elle souffre depuis longtemps d'une forme de sclérose politique et sociale, nous nous portons bien mieux que nombre de nos voisins et restons politiquement, culturellement et économiquement un grand pays.

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