Agnès Verdier-Molinié : "Minimiser la dette, c'est nous conduire droit dans le mur"

Pour la directrice de l'Ifrap, les discours rassurants sur la soutenabilité de nos finances publiques ne doivent pas masquer notre dépendance à l'égard des prêteurs étrangers.


Nous allons vers les 3000 milliards d'euros de dette. Nous continuons à emprunter 1 milliard d'euros par jour sur les marchés. Avec les nouvelles mesures de confinement, ce sont encore 1,2 milliard de dépenses supplémentaires sur un mois qu'il va falloir financer, pour un coût toujours plus grand pour notre économie (environ 14 milliards par mois en moins pour le PIB de la France en prenant en compte le prix du couvre-feu national et les confinements locaux). La croissance va en pâtir. Notre pays va bientôt se retrouver face à un mur de dette.

Le rapport de l'ancien ministre de l'Economie et des Finances Jean Arthuis sur le sujet montre que les prévisions pour les années qui viennent sont encore plus préoccupantes que ce que l'on imaginait. A l'horizon 2030, la dette se situerait entre 130 et 150% du PIB et bien plus en 2040... Et ce avec des prévisions de croissance pas si mauvaises, de 1 à 1,5 % en moyenne sur la période.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police