Bérénice Levet : Le “budget genré”, étape vers le “budget racisé” ?

La philosophe analyse la portée de l’adoption par la mairie de Lyon d’un «budget genré», l’influence de la théorie du genre et la question de son lien avec le décolonialisme.

LE FIGARO. - La mairie de Lyon a mis en place un «budget genré» pour adapter le budget de la municipalité au souci de l’égalité hommes-femmes. Que vous inspire cette initiative?

Bérénice LEVET. -
Cette initiative n’a rien de très surprenant, la toute première mesure du maire Europe Écologie-Les Verts de la ville de Lyon, Grégory Doucet, fut l’adoption de la langue inclusive dans la communication municipale. Ces villes dont les écologistes sont les princes sont les laboratoires d’expérimentation d’une conversion de la France à des principes qui lui sont non seulement étrangers, mais contraires. Or, le prisme identitaire, qui préside à cette politique, est un produit d’importation, forgé sur les campus américains.

Rien de surprenant donc, mais tout en revanche de fort préoccupant car «un budget sensible au genre» , cela signifie, par exemple, que le musée des Beaux-Arts, qui recèle des trésors, mais des trésors qui ont pour défaut, aux yeux de nos activistes, d’avoir été peints par des hommes, devra veiller à exposer autant d’œuvres d’artistes masculins que d’artistes femmes et donc non seulement remiser au placard bien des tableaux, mais revoir intégralement sa politique d’acquisition des œuvres. Désormais, foin de la beauté, foin de l’importance historique d’un tableau, seul le sexe importera et décidera des achats du musée.
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