Julia de Funès : Quand le tribunal de la bien-pensance remplace la justice

FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour la philosophe Julia de Funès, la condamnation de Nicolas Sarkozy est une illustration supplémentaire d’une certaine justice morale en vogue à notre époque, qui semble faire abstraction des faits, et qui n’a rien à envier au personnage de Proust, Albert Bloch.


Pour les assermentés de la bien-pensance, qui désapprouvent la chasse réelle mais raffolent de la proie symbolique, les trophées se multiplient comme des petits pains. Les grandes légendes tombent une à une. Tantôt les écrivains, tantôt les philosophes, les compositeurs, les réalisateurs, les peintres, les poètes, les chanteurs, les ministres, les présidents de la république, tout le monde y passe, surtout les hommes d’exception.

Au maintien en vie de ce qui est beau, on préfère la mise à mort par ce qui est moche. Le plaisir n’est plus à l’admiration, à l’inspiration, mais au jeu de massacre. On se réjouit de débusquer, de souiller, de lyncher.

L’expédition punitive s’effectue en trois temps. Le premier est celui du repérage de la proie. Celle-ci se débusque le plus souvent au sein d’une élite. Terrain de chasse privilégié pour les prédateurs égalitaristes immédiatement alléchés par celui ou celle qui se différencie par une quelconque supériorité. Les privilèges de naissance étant abolis depuis longtemps, c’est à ceux du mérite qu’il est désormais bon de s’attaquer.

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