Débats sur la "race", le genre, la laïcité... La dangereuse autocensure des citoyens - Par Anne Rosencher

La virulence de la conversation publique pousse de nombreux Français à ne plus s'exprimer sur certains sujets, y compris dans leurs cercles amicaux. Un retrait dangereux.


La phrase me fut dite à l'été dernier, mais elle mit quelques mois à faire son chemin. C'était lors d'une discussion anodine, avec une cadre de start-up. Elle s'inquiétait du fait que, depuis quelques années, la direction de sa société promouvait avec zèle un nouveau discours managérial dit inclusif, fondé exclusivement sur la couleur de la peau et le genre. Elle ne vitupérait pas ; elle doutait. Reconnaissait le problème de départ, mais questionnait l'efficacité et la sincérité de la méthode employée. Bref, c'était un argumentaire mesuré comme on en entend certes peu sur les réseaux sociaux, mais comme il devrait en exister partout, entre amis, collègues, ou simples connaissances. Pourtant, elle eut cette phrase en guise de conclusion : "Enfin, bon, moi je n'en parle pas. Jamais. Et surtout pas au travail. Je risquerais de me faire traiter de raciste, de sexiste ou que sais-je encore ? Non, non, je me tais. C'est votre boulot de parler."

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