Les écolos nous emmerdent ! - Par Bertrand Soubelet

Oui les écolos nous emmerdent mais entendons nous bien, il ne s'agit pas de rejeter en bloc cet élan salutaire donné par un certain nombre de pionniers qui avaient compris avant l'heure que nos excès font courir un danger à la planète. Nous ne les remercierons jamais assez.

Même si j'ai beaucoup d'estime pour certains responsables politiques "verts", l'écologie politique est un vrai danger car elle ne porte en elle aucun projet de société hormis le fait que la préservation de notre environnement et de la planète doit être une préoccupation individuelle permanente et présente dans toutes les politiques publiques.

Invité sur le plateau d'une chaîne d'information au moment du dénouement de Notre Dame des Landes j'ai le souvenir d'avoir pu faire le mot de conclusion du débat en disant que désormais plus aucune décision politique d'envergure ne pourrait plus être prise sans avoir mesuré les effets sur l'environnement. 

J'en suis intimement convaincu et l'engouement de la jeunesse française et mondiale pour cette question confirme cette exigence.

Mais l'écologie ne sera jamais une fin en soi. Elle a pris une place qui n'est pas la sienne dans le débat public. L'écologie ne pourra jamais à elle seule être un projet de société à part entière et l'erreur majeure des partis politiques traditionnels a été, tout comme avec l'extrême droite sur l'immigration, de quasiment laisser le monopole à un autre parti d'un thème inséparable de toute politique publique.
Et l'absence de colonne vertébrale "idéologique" enferme les écolos dans un certain nombre de thèmes avec des prises de position insensées comme la question des arbres de Noël ou des repas sans viande à la cantine par exemple.

A l'occasion des municipales on a vu également des propositions totalement extravagantes fleurir dans les programmes y compris des candidats non écolos. La surenchère s'est manifestée et perdure.

La fermeture prématurée de Fessenheim qui a ipso facto augmenté notre empreinte carbone, la destruction d'un site remarquable dans l'estuaire de la Gironde pour y construire des éoliennes, la destruction d'hectares de forêt pour y installer des fermes solaires sont autant d'aberrations qui font des écolos des ayatollahs. Combien de projets se sont effondrés sous la pression d'associations protectrices d'une espèce animale particulière? Cela peut se justifier, mais pas toujours. 

Ces décisions sont contraires au bon sens et elles encouragent un écologisme punitif qui hélas bien souvent pénalise les plus fragiles. 

Car autant vous le dire franchement les écolos les plus radicaux ne vivent pas à la campagne.
Et ils ne vivent pas non plus dans le Nord de Paris ou dans les cités de Marseille.

Cela n'est pas une tare mais cela devrait les inciter à faire preuve davantage de mesure qui n'est pas leur qualité première. 

Tous les Français n'ont pas la possibilité de pratiquer cette écologie prescriptive qui a des effets sur nos modes de vie. 

Et ça n'est pas à coup d'injonctions et de diktats que nous avancerons positivement car pour exister il n'est pas nécessaire d'être radical.

L'éducation, la sensibilisation et la pédagogie seront bien plus efficaces. Mais ces trois mots sont décidément bien éloignés de la politique politicienne.

Les précurseurs de l'écologie nous ont appris que nos excès font courir un danger à notre planète mais hélas beaucoup trop d'écolos bon teint avec leurs excès font courir un danger à notre société car faire passer leur dogme ou leur combat personnel avant le bon sens et le pragmatisme est un aveuglement coupable. 

Oui agissons résolument pour notre planète mais pas n'importe comment !

Texte intégral publié avec l'aimable autorisation du Général Bertrand Soubelet.
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