La volte-face présidentielle

Hier soir, j’avais renoncé à prendre la plume pour réagir à l’intervention présidentielle. Il s’agissait en fait d’une autocensure tout à fait assumée. Comme je l’ai dit à ma moitié qui s’étonnait que je ne me sois pas mis à la tâche : « Ce n’est pas le moment d’accabler le président ». 
Oui j’aurais pu moquer notre chef d’État qui, dix jours après nous avoir montré l’exemple en se rendant ostensiblement au théâtre – « il faut vivre comme avant » -, nous expliquait presque dans les détails comment nous allions désormais vivre confinés. A l’entendre nous enjoindre à lire, à s’occuper de nos enfants et à sortir faire de l’exercice à condition que ce soit en solitaire, à nous réprimander gentiment d’être allés nous égayer dans les parcs parisiens. Nous étions davantage en présence de « Big mother » que de Winston Churchill. Oui, j’aurais pu moquer également la manière dont, avec l’accord de toute la classe politique, il venait d’inventer l’entre-deux-tours de trois mois, choisissant la plus mauvaise des trois solutions proposées par les constitutionnalistes. 
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