Nicolas Baverez – Coronavirus, ou la fin des illusions


Stefan Zweig, dans Le Monde d'hier, analyse le basculement du monde en 1914 en ces termes : « Si je cherche une formule commode qui résume l'époque antérieure à la Première Guerre mondiale dans laquelle j'ai été élevé, j'espère avoir trouvé la plus expressive en disant : c'était l'âge d'or de la sécurité. » De même, la crise du coronavirus marque la fin de l'illusion cultivée depuis la chute de l'Union soviétique d'un âge d'or de la sécurité. Elle n'est pas seulement sanitaire mais systémique, touchant le capitalisme mondialisé, la désintégration des sociétés, l'insuffisance des capacités de gestion des crises, l'effondrement de la gouvernance mondiale.

Le retard et la confusion dans l'action des autorités publiques comme la contamination de la peur n'ont rien d'inédit. Ils étaient déjà présents lors des frappes du 11 septembre 2001, du krach de 2008 ou de la vague d'attentats islamistes des années 2010. Et ce pour la même raison fondamentale : le refus de tenir compte des signaux d'alerte que furent les épidémies de Sras ou du virus d'Ebola, qui fut miraculeusement « cantonné » à l'Afrique.
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