Pandémie : le jour d’après sera celui des comptes, radical et sans concession
Le dévoilement : tous les rois sont nus
Ainsi que nous l’avions pressenti, la crise sanitaire liée à
l’épidémie de Covid-19 est la révélatrice de toutes les autres. Très
rapidement, chacun y est allé, à juste titre, de son domaine d’expertise pour
considérer l’évidence qui allait promptement s’imposer : remise en
question cette fois-ci rédhibitoire d’une Union européenne parfaitement inutile
voire nuisible, incapable de protéger qui que ce soit et occupée, pendant que
chacun tente de survivre, à intégrer en son sein déjà obèse l’Albanie et la
Macédoine du Nord (on comprend vraiment l’urgence du dossier). Remise en
question du modèle, une nouvelle fois en crise grave, d’une économie
mondialisée, financiarisée et déshumanisée, irrespectueuse des peuples, de
l’environnement mais aussi source d’insécurité profonde pour ceux-ci. Prise de
conscience subite, comme d’autres découvrent la lune, des vertus de l’État
providence –encore faudrait-il que celui-ci soit aux mains d’hommes d’Etat
dignes de ce nom et non de valets de la finance, lesquels découvrent subitement
que le pays tourne encore, malgré le confinement, grâce aux éboueurs, aux personnels
soignants, aux caissières, aux livreurs, à tous ceux que l’enseigne Intermarché
a récemment et fort justement qualifiés de « héros discrets », sur
lesquels le pouvoir macronien n’aura pourtant eu de cesse de taper pendant des
mois, depuis la crise des Gilets Jaunes jusqu’aux mobilisations contre la
réforme des retraites, et qui continuent de faire tourner la boutique, enfin, pour
ceux qui auront réussi à conserver leurs deux yeux.
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