Obstruction ou 49.3 : un choix doublement perdant

Le spectacle dans l'hémicycle, depuis deux semaines, était navrant. Des deux côtés. Les députés Insoumis et communistes pratiquaient l'obstruction à grande échelle à coups d'amendements « point virgule ». Les représentants de la majorité ne contribuaient pas à élever le débat, prompts à remettre une pièce dans la machine à polémiques dès que le climat s'apaisait et qu'un débat de fond s'amorçait. La sortie du corapporteur de la loi Nicolas Turquois restera ainsi dans les annales : « La République c'est nous, et vous, vous n'êtes rien ! »
Samedi, en fin d'après-midi, Édouard Philippe a annoncé le recours à l'article 49.3, qui permet d'adopter un texte de loi sans le soumettre au vote. C'est l'épilogue provisoire d'une séquence qui ne grandit personne, ni les fauteurs d'obstruction, auxquels on doit cette privation d'un examen apaisé et constructif, tant en commission qu'en séance, ni le gouvernement.
D'une part, le péché originel réside en effet dans un double défaut de conception du texte sur la réforme des retraites présenté aux élus de la nation : incomplet, il évoque les dépenses… Lire la suite de l'article
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