Gilles-William Goldnadel: «Frontières, vaccins, comment ne pas se faire le procureur du retard infernal?»


Je suis avocat et non procureur. Je vis dans un pays où l’esprit critique est ordinairement acéré.

Il m’est arrivé sur ce point d’en critiquer les excès. Concernant ce virus qui nous pourrit la vie, dans ces mêmes colonnes, j’ai déploré les procédures pénales engagées contre le personnel ministériel dont l’incompétence n’était pourtant plus à prouver. J’y voyais un motif de sidération supplémentaire.

Pourtant, même si je me croyais immunisé contre les déclarations hasardeuses d’un président dont l’incontestable intelligence connaît d’imprévisibles éclipses, j’avoue que celle de jeudi concernant sa computation de 66 millions de procureurs français a déclenché chez moi un phénomène épidermique assez urticant.

Je soutiens, bien au rebours, que s’agissant du virus couronné, ce frondeur de Français, ce gaulois réfractaire - pour reprendre une autre déclaration mémorable de son jeune chef tribal - fait montre en matière virale, y compris ses médias habituellement peu miséricordieux, d’une patience, d’une modération et d’un flegme qui m’étonnent et me consternent même.

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#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police