«La liberté d’éduquer, victime expiatoire de notre incapacité à combattre l’islamisme» - Par Chantal Delsol


C’est au nom de la lutte contre le «séparatisme» que le président Macron a d’abord annoncé la fin de la scolarisation à domicile, pour finalement la permettre à de nouvelles conditions, drastiques. Son discours inquiet traduit la difficulté de faire face à l’islamisme, et la nécessité de mesures radicales. Il est à craindre que la liberté parentale d’éduquer ne soit la victime expiatoire de l’incapacité de la laïcité républicaine à combattre une religion conquérante.

Un avis délibéré par l’assemblée générale du Conseil d’État dans sa séance, du 3 décembre 2020, rappelle que la loi de 1882 garantit le droit pour les parents de choisir le type d’éducation et d’instruction à donner
à leurs enfants, y compris en choisissant des méthodes autres que celles du système scolaire public, et y compris par l’instruction au sein de la famille.

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Le droit laissé et garanti aux parents de décider de l’éducation de leurs enfants représente le droit primordial et cardinal qui nous garde de toute dérive vers l’autoritarisme. La première chose que font les totalitarismes, c’est d’enlever les enfants aux parents pour les faire éduquer par l’État. En protégeant les droits des parents, les régimes libres risquent la liberté (c’est un risque) et honorent la diversité qui lui répond. La diversité est belle: voilà ce que signifie la démocratie.

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