Sale temps pour la liberté par Julia de Funès


Le projet thérapeutique et hygiéniste triomphe. De la santé physique à la santé morale, tout ce qui ne correspond pas au Bien se trouve masqué et confiné. Des bombardements de moraline se multiplient. Les grands auteurs sont à guillotiner, Céline, Heidegger, Sade. Carmen jugé féminicide et Le Lac des cygnes ne défendant pas assez la mixité, les opéras et ballets sont à reconstruire. Les philosophes actuels, peu enclins à servir la soupe bien-pensante sont à liquider: hier M. Onfray de France Culture, aujourd’hui A. Finkielkraut de LCI. On préfère aux esprits virulents et divergents de la culture la bien-pensance débitant des packs de niaiseries démagogiques en série, dans une phraséologie truffée de clichés plus stéréotypés les uns que les autres et de bienveillance empathique de surface. Il ne doit plus y avoir de «malaise dans la civilisation», la horde de desservants moralisateurs et sentimentalistes n’en finit pas de vanter avec une sympathie solaire mêlée d’une sottise satisfaite, l’empire du politiquement correct, noyant tous les poissons de la contestation dans une harmonie radieuse.

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