Vivre avec ou sans le virus - Par Cécile Philippe


Il est aujourd’hui possible, près d’un an après le premier confinement en France, de distinguer deux manières de gérer le virus. Soit on cherche à l’éliminer, soit on pense pouvoir vivre avec. Cela correspond à deux stratégies différentes, résultant d’une façon d’appréhender la complexité des risques différente. La capacité d’un pays à mettre l’une ou l’autre des stratégies en œuvre dépend évidemment d’éléments culturels propres à chaque pays.

J’en suis aujourd’hui arrivée à déplorer que nous n’ayons pas en France la capacité de mobiliser les Français autour de l’élimination du virus comme en avait d’ailleurs parlé le conseil scientifique en octobre dernier sans que jamais nous n’y parvenions. Pourquoi : parce que cela évite les décès, la saturation des hôpitaux, l’épuisement physique et psychologique de soignants à qui on demande de faire des choix éthiques qui ne sont pas de leur ressort, le développement de mutations qui s’avèrent plus contagieuses et possiblement plus dangereuses pour les enfants. Au final, il est probable qu’économiquement et socialement il soit plus intelligent de fournir un effort très significatif mais concentré dans le temps plutôt que de demander des efforts plus mesurés sur une période beaucoup plus longue.

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