Archipélisation de la violence : la faillite de la gauche - Par Valérie Toranian


Nous assistons, impuissants, au défoulement dans la violence urbaine, à la montée des extrêmes, au complotisme des uns, au sectarisme des autres. Autant d’échecs républicains favorisés par l’inconséquence d’une gauche perdue pour le projet commun et l’intérêt général.


Trois ans après la naissance du mouvement des « gilets jaunes », la Guadeloupe s’embrase. Dans le premier cas, le déclencheur fut la limitation de vitesse à 80 km/h. Dans le second, la grogne antipass et antivax. Dans les deux cas, ce sont des prétextes. Mécontentement, ressentiment, exaspération.

Les « gilets jaunes » ont été accusés d’être d’extrême droite. Ils le furent en partie mais ont aussi été instrumentalisés par l’extrême gauche. Cette stigmatisation fut une façon d’occulter la gravité du désarroi social qui se manifestait sur les ronds-points : des classes moyennes sous pression, qui travaillent dur et sont incapables de boucler leur fin de mois. En Guadeloupe, des émeutiers pillent, agressent les forces de l’ordre. La réponse républicaine pour rétablir l’ordre est nécessaire. Suffira-t-elle ? Les propos complotistes d’un pompier débile tournent en boucle sur les réseaux sociaux. (« On commence par le vaccin et ça finit par le doigt coupé et la sodomie. ») Ils disqualifient le mouvement. Certes, le complotisme alimente copieusement le mouvement antivax et antipass. Mais l’embrasement de la Guadeloupe est plus complexe. C’est une exaspération locale aux mille causes. Drapée dans la bannière de l’antivax.

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