"Estampillés, essai sur le néo-racisme de la gauche au XXIème siècle" - De Drieu Godefridi

Dans son dernier essai, Estampillés, essai sur le néo-racisme de la gauche au XXIème siècle, l’essayiste belge Drieu Godefridi étrille la nouvelle doxa racialiste autour du « privilège blanc » et de la « critical race theory ». Pour lui, c’est cette doctrine qui est intrinsèquement raciste dès lors qu’elle juge les « Blancs » et leur culpabilité uniquement sur base de la couleur de leur épiderme.


Dans cet essai qui brasse une fraction significative de l'abondante littérature néo-raciste américaine et, désormais, européenne, Drieu Godefridi analyse les concepts de cette résurgence académique, politique et médiatique de la race : racisme systémique, privilège blanc et autre “white fragility”. Il montre que ces concepts et les raisonnements qui leur sont arrimés n’ont rien de rationnel, sont des mythes au sens littéral, qui exaltent ce qui fonde la démarche néo-raciste : la haine raciale. Le Blanc est au néo-racisme ce que le Juif était au racisme national-socialiste. Les fondements théoriques sont identiques — essentialisme, responsabilité collective, responsabilité historique — comme le sont les “preuves” : “surreprésentation" des Blancs, comme hier des Juifs, dans l’échelle des revenus, “surreprésentation" des Blancs, comme hier des Juifs, dans les métiers de la science. "J'avais le fantasme de décharger un revolver dans la tête de n'importe quel Blanc qui se mettait en travers de mon chemin, d'enterrer son corps et d'essuyer mes mains ensanglantées tout en m'éloignant sans culpabilité excessive, le pas léger. Comme si j'avais fait une putain de faveur au monde." Dr. Aruna Khilanani, "The Psychopathic Problem of the White Mind”, université de Yale, avril 2021. Il faut comprendre cette idéologie qui s'abat sur l'Occident avec l'indifférence d'une tempête, pour mieux la combattre. "Très intéressantes analyses de ce néoracisme par Drieu Godefridi, et la bibliographie qui les accompagne est impressionnante." Henri ATLAN, auteur Entre le cristal et la fumée, De la fraude : le monde de l'onaa, Cours de philosophie biologique et cognitiviste : Spinoza et la biologie actuelle. PhD Sorbonne, Drieu Godefridi est épistémologue, entrepreneur et l’auteur d’une quinzaine d’essais.


Néoracisme : la nouvelle passion de la gauche

Il faut prendre au sérieux le nouveau discours fondé sur la race à la gauche du spectre politique et intellectuel occidental.

J’avais le fantasme de décharger un revolver dans la tête de n’importe quel Blanc qui se mettait en travers de mon chemin, d’enterrer son corps et d’essuyer mes mains ensanglantées tout en m’éloignant sans culpabilité excessive, le pas léger. Comme si j’avais fait une putain de faveur au monde. Dr Aruna Khilanani. 1

Il faut prendre au sérieux le nouveau discours fondé sur la race à la gauche du spectre politique et intellectuel occidental. Quand des mots comme la race, la couleur de la peau, la blanchité, Noirs, Blancs et personnes de couleur constellent le discours et la pratique de l’université et des médias — ce qui, en Europe, était impensable il n’y a pas quinze ans —, le moment paraît opportun d’analyser les ressorts et catégories de ce nouveau discours sur la race.

Disons-le sans ambages, je soutiens qu’il ne faut pas se payer de mots, éviter les néologismes de type « racialisme »2qui participent de distinctions que rien ne fonde en réalité, et qualifier ce discours et cette nouvelle idéologie pour ce qu’ils sont : un racisme au sens strict. Tout juste me permettrai-je de lui accoler le suffixe néo, pour le distinguer de ses devanciers.

Ce néo-racisme est issu de trois matrices théoriques qui, telles les Moires, ces sœurs qui, selon les Grecs, président au destin de l’humanité3, le façonnent, le nourrissent et barrent son horizon.

Néoracisme : la nouvelle passion de la gauche | Contrepoints

“Le concept de suprémacisme blanc est une imposture”

Entretien par Nicolas de Pape

Causeur. Robin DiAngelo, auteur de White Fragility, grande thuriféraire du « racisme systémique » que vous analysez dans votre livre, estime que « nul n’est innocent de sa race ». Qu’entend-elle par là et en quoi est-ce, selon vous, un sophisme ?

Drieu Godefridi.
Les tenants du néo-racisme contemporain évoluent dans une structure théorique que je qualifie de mythique, au sens strict. S’abreuvant aux approximations de Herbert Marcuse, ils ont forgé un certain nombre de concepts — privilège blanc, racisme systémique, fragilité blanche — au terme desquels, dans nos systèmes, un Blanc est toujours privilégié en tant que blanc, quels que soient ses idées, sa vie, son engagement. C’est à ce titre que « Nul n’est innocent de sa race » comme l’écrit DiAngelo, sophisme en forme de sentence qui résume à merveille le néo-racisme contemporain. Quand on écorche le Blanc pour n’en retenir que la couleur de l’épiderme, il cesse d’être un homme, une personnalité. Il n’est plus qu’une peau tendue « hantée » par le « système » !

A lire aussi : Êtes-vous prêt pour le transracialisme?

Mais qu’entendez-vous par « néo-racistes » ?

Comme le critère ultime et unique de la « critical race theory » est la couleur de la peau, cette idéologie est raciste au sens strict. On la qualifie parfois de « racialiste » ; le racisme serait fondé sur la haine de l’autre, quand le racialisme ne serait que l’exaltation de soi. Cet aimable sophisme doit être considéré à la lumière des écrits néo-racistes, non de leur notice dans Libération et The Guardian. Ces écrits sont saturés d’exécration contre l’homme blanc, essentialisé et fantasmé comme l’était (et le reste) le Juif. Je renvoie le lecteur sceptique à Mediocre, publié par Ijeoma Oluo en 2020, l’un des précis de haine raciale les plus aboutis depuis La France juive que publiait Édouard Drumont en 1886. Ces deux « essais » partagent, du reste, la même épistémologie du « story-telling », consistant à raconter des histoires viles et crapoteuses qui mettent en scène leur « cible ».


Le néo-racisme de la gauche est aussi authentiquement un racisme que l’ancien

Retour sur le livre de Drieu Godefridi par Francis Richard

Disons-le sans ambages, je soutiendrai qu’il ne faut pas se payer de mots, éviter les néologismes de type « racialisme » qui participent de distinctions que rien ne fonde en réalité, et qualifier ce discours et cette nouvelle idéologie pour ce qu’ils sont: un racisme au sens strict. Tout juste me permettrai-je de lui accoler le suffixe néo, pour le distinguer de ses devanciers.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police