«L'éducation “non-genrée” n'effacera jamais les différences anthropologiques entre les hommes et les femmes» - Par Sami Biasoni


Le gouvernement a annoncé la mise en place de bourses «genrées» pour renforcer la parité dans certaines filières. Pour Sami Biasoni, le bilan mitigé des pays scandinaves, à la pointe dans la lutte contre l'éducation «genrée», devrait nous inciter à la plus grande prudence.


Jamais la société ne s'est autant souciée des questions d'égalité entre les hommes et les femmes, considérant désormais le beau sexe comme une «minorité» à défendre et à promouvoir, fût-elle constitutive de la moitié de la population. Pourtant, à en croire les travaux du chercheur Pascal Huguet, cités par la déléguée ministérielle à l'égalité filles-garçons auprès du ministre Jean-Michel Blanquer, «le résultat, c'est que les stéréotypes de genre dans les choix d'orientation sont plus importants aujourd'hui qu'il y a vingt ans».

Méconnaissant toute possibilité de différenciation «naturelle» de choix, de stratégie ou d'envie liée au sexe des individus, le gouvernement persiste ainsi à affirmer que le déterminant principal des écarts relève d'effets de représentation et de visibilité. Si ces derniers contribuent très certainement à la formation desdits écarts, il paraît toutefois problématique, voire contre-productif, de réduire le débat à leur seul périmètre d'influence tant les facteurs à l'œuvre sont nombreux et complexes.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police