Tragédie migratoire : l’Europe au pied du mur - Par Valérie Toranian

Les réfugiés sont devenus une arme géopolitique entre les mains de dictateurs maîtres chanteurs cyniques qui s’en servent pour déstabiliser l’Europe et pour régler leurs comptes. Alexandre Loukachenko utilise les migrants comme « arme de guerre hybride ».


Un tee-shirt rouge et un short bleu. Un petit corps sans vie échoué sur une plage de Turquie. C’était en septembre 2015. La photo d’Aylan Kurdi, garçonnet de 3 ans, noyé en Méditerranée dans le naufrage de la barque qui l’emmenait vers la Grèce, avait fait le tour du monde et bouleversé la planète. L’image était devenue le symbole de la crise des réfugiés. Dès le lendemain du drame, François Hollande proposait, en accord avec la chancelière Angela Merkel, « un mécanisme d’accueil permanent et obligatoire des réfugiés en Europe ». L’Allemagne en a accueilli un million (elle en a gardé moins au final) pour des raisons humanitaires mais aussi économiques et démographiques. Le président français tançait ceux qui, au sein de l’Europe, « ne répondaient pas à leurs obligations morales ». Déjà des dissensions se faisaient jour. D’un côté, certains pays de l’Est, très hostiles à l’arrivée massive de réfugiés sur leur territoire. De l’autre, une Europe du Sud (Italie, Grèce, Espagne) en première ligne pour gérer la crise humanitaire, oscillant entre compassion et inquiétude devant l’ampleur du phénomène. La France, l’un des pays qui compte le plus grand nombre d’immigrés en Europe, a continué d’en accueillir plusieurs centaines de milliers chaque année, légaux et illégaux, un nombre en augmentation de 20 % par an.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police