Covid-19 ou le discours de la peur - Par Nathalie MP Meyer

Je ne suis ni médecin ni scientifique. Je ne prétends qu’à un seul titre, celui de faire tous les efforts possibles pour me hisser au niveau de l’idéal de « l’honnête homme » du XVIIè siècle dans ma quête de connaissances sur le monde qui m’entoure. Et pourquoi pas ? Comme disait Descartes pour ouvrir son Discours de la méthode, « le bon sens », autrement dit « la raison », autrement dit « la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux » est « la chose du monde la mieux partagée ». Encore faut-il y appliquer un peu de méthode.


Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, j’ajouterais volontiers deux recommandations aux quatre consignes méthodologiques émises par le mathématicien philosophe : élaguer sans pitié tout ce qui relève de la promotion personnelle dans le discours des dirigeants politiques – la proximité de l’élection présidentielle française de 2022 rendant la chose encore plus nécessaire – et surtout, se tenir résolument éloigné du discours de la peur.

En ce mois de novembre 2021 qui s’achève, la scientifique en chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Soumya Swaminathan a confirmé l’utilité de la dose de rappel pour les publics à risque (personnes âgées et/ou immunodéprimées) mais elle estime que la généralisation de la troisième dose à l’ensemble de la population ne s’impose nullement.

Malgré cela, tout le discours sanitaire français (idem ailleurs) s’est articulé autour de la flambée absolument « fulgurante » de la cinquième vague épidémique et a débouché – sans véritable surprise compte tenu du chemin autoritaire emprunté jusque-là – sur une nouvelle couche de coercition, en l’occurrence la désactivation du pass sanitaire pour tous les adultes sans exception si une troisième dose de vaccin n’est pas réalisée dans les sept mois après la seconde dose.

Mais de quelle flambée parle-t-on ? Des décès, des entrées en soins critiques, des hospitalisations en hausse à un rythme apocalyptique ? Pas vraiment. L’alarmisme s’appuie exclusivement sur la flambée des « cas » de contamination au Sars-Cov-2. Or rien n’est plus fragile que cette donnée pour caractériser la sévérité de la pandémie.

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