Bruno Tertrais – Réfugiés climatiques : pas de panique

Les prévisions catastrophistes liant l’augmentation des migrations au réchauffement de la planète ne sont pas étayées par les faits.


Alors que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a commencé de publier une nouvelle série de rapports et que la COP26 est réunie à Glasgow en Écosse, on apprend d’une publication de la Banque mondiale qu’il pourrait y avoir plus de 200 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050.

Le sujet porte à l’excès. « Les habitants [des régions les plus menacées] vont migrer et, par réaction, on pourrait voir émerger des régimes d’extrême droite qui, peut-être, auront des réponses militaires », affirme le réalisateur militant Cyril Dion. Allons-nous vraiment assister à de grandes migrations climatiques qui affecteraient jusqu’à 1 milliard de personnes dans le monde, chiffre régulièrement repris par les médias ?

C’est peu probable. La notion même de réfugié climatique pose problème au Giec, qui affirme qu’il est « difficile de catégoriser un individu particulier comme migrant climatique » et que l’emploi de ce terme « est scientifiquement et juridiquement problématique »

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