Julia de Funès : «L’écologie ne doit pas refuser le progrès mais accompagner avec responsabilité la modernité»


Le mot d’esprit d’Emmanuel Macron ayant déclaré au sujet de la 5G, à laquelle le landerneau écolo résiste, que le modèle amish ne résoudrait pas les défis de l’écologie contemporaine en dit long. Depuis Freud et son mot d’esprit (1905), nous savons que le comique d’un mot n’est jamais gratuit. Comme le rêve, le mot d’esprit est une élaboration psychique qui camoufle une vérité plus ou moins consciente en la mâtinant d’humour. Ici le mot d’esprit résulte d’un travail de condensation: en dire peu pour exprimer beaucoup. En un seul mot: «amish», c’est tout un pan de l’écologie qui ressort. Celui d’une écologie moralisatrice à nous conseiller d’épurer et de revenir à l’essentiel, abolitionniste à proscrire toute innovation technologique, grise à s’alimenter en graines de zanzibar ou de sauge, odorante à faire pipi sous des douches solaires, triste à pleurer avec ses larmes de Job ou de Shiva.

Que l’écologie s’oppose à l’indécence d’un consumérisme excessif en nous recentrant sur le sens de la juste mesure et le souci de l’environnement est une chose à laquelle n’importe quel esprit raisonnable souscrit. Mais condamner en rejetant par avance et de manière radicale toute innovation en est une autre.

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