Loïk Le Floch-Prigent : les milliards perdus de l'hydrogène
L’hydrogène, un composant de l’eau, H20, est, en conséquence, un des éléments les plus répandus avec son copain l’oxygène. Il est léger et sa combustion par l’oxygène produit de l’eau et de la chaleur. La combustion électrochimique, avec comme électrolyte un polymère, produit directement de l’électricité. Les dispositifs sont appelés des « piles à combustible », ils sont connus depuis des dizaines d’années, mais les progrès de la science et de la technique ont permis de mieux les domestiquer, et on a tendance aujourd’hui à considérer que ce sont les piles à hydrogène qui seront les meilleurs vecteurs de l’utilisation de l’hydrogène, et non les moteurs thermiques.
D’où peut venir l’hydrogène ? Bien sur on pense à l’électrolyse de l’eau qui va dégager avec un courant électrique d’un coté de l’hydrogène, et de l’autre coté de l’oxygène. Pour cela il faut disposer de sources d’électricité abondante et bon marché. Mais depuis l’apparition du pétrole et du gaz, les raffineries ou les vapocraqueurs proposent un hydrogène à un très bon prix, c’est donc cet hydrogène qui est utilisé lorsque l’on souhaite privilégier cette solution comme on l’expérimente avec les trains pour remplacer le gazole ou les taxis parisiens. Le fait d’avoir comme émission de la vapeur d’eau en fait une source d’énergie non polluante.