Kévin Bossuet : L’école de la République est devenue le théâtre de tensions communautaires exacerbées


Alors que le procès des attentats de Charlie Hebdo s’est ouvert il y a quelques jours, c’est avec effroi et consternation que nous avons appris d’après un sondage réalisé par l’Ifop que 69% des Français musulmans estiment que le journal satirique a eu tort de publier les caricatures du prophète Mahomet, que 60 % d’entre eux font passer leurs convictions religieuses avant les valeurs de la République et que 26 % des jeunes musulmans n’expriment pas de condamnation à l’égard des auteurs des attentats de janvier 2015. Ces chiffres qui n’ont absolument pas étonné celles et ceux qui s’intéressent de près aux dérives communautaires en France, viennent nous rappeler à quel point il existe sur notre territoire une part non négligeable de la population qui ne se reconnaît ni dans nos principes républicains ni dans notre modèle culturel et civilisationnel.

Ce phénomène qui est de plus en plus visible dans des pans entiers de notre société est en train de s’emparer progressivement de l’école de la République jusqu’à en faire, notamment dans certains quartiers en proie à la montée de l’islam radical, un théâtre des tensions communautaires et identitaires les plus exacerbées. En effet, depuis la parution en 2002 de l’ouvrage Les Territoires perdus de la République dirigé par Georges Bensoussan et au sein duquel des enseignants mettaient en avant une montée de l’antisémitisme, du racisme et du sexisme en milieu scolaire notamment parmi les jeunes d’origine maghrébine, la situation a inlassablement continué à se dégrader. Pour s’en convaincre, il suffit de voir comment, sur certaines parties du territoire national, s’est déroulée en janvier 2015 la minute de silence organisée dans les établissements scolaires après l’horrible attentat perpétrée à l’encontre de Charlie Hebdo. «Rien à foutre de Charlie Hebdo, ils l’ont bien cherché ces mécréants» a par exemple lancé à la cantonade un élève d’un collège de Seine-Saint-Denis. «Je te bute à la kalach» a répondu à Lille un élève de quatrième à son enseignante qui lui demandait de respecter ce moment de communion nationale. Dans une école élémentaire du 93, ce ne sont pas moins de 80% des élèves d’une classe qui ont au départ refusé de rendre hommage aux victimes des attentats. Le simple fait que ces incidents aient pu exister doit nous alerter sur le chaos communautaire et identitaire qui touche l’institution scolaire.


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