Olivier Babeau : «Syndicats, et si on redonnait le pouvoir aux salariés ?»


On ne parlerait pas tant du dialogue social dans notre pays s’il n’était pas profondément malade. La crise des Gilets jaunes a montré combien notre pays souffrait de l’affaiblissement des corps intermédiaires capables de faciliter l’expression des populations tout en les canalisant. L’enjeu n’est ainsi pas seulement économique, il est aussi politique.

Comment permettre enfin ce dialogue social tant espéré? D’abord en formulant avec lucidité le diagnostic des problèmes de notre syndicalisme. La France est le pays d’Europe où les partenaires sociaux ont le moins d’adhérents mais les pouvoirs les plus étendus: gestion de l’assurance chômage, de la formation professionnelle, des retraites, etc. On estime le taux de syndicalisation à 11,2% actifs (8,7% dans le secteur privé et 19,8% dans la fonction publique), alors qu’il était de 30% en 1949. La moyenne européenne se situe aux alentours de 23%. Dans les pays nordiques, ce taux est bien plus élevé: il atteint 74% en Finlande ou encore 70% en Suède.


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