Alain Bauer: «Les policiers doivent abandonner cet esprit de corps qui les incite à protéger les leurs»


FIGAROVOX.- Un comportement comme celui des policiers qui ont tabassé sauvagement un producteur de musique à Paris samedi dernier est-il monnaie courante chez les forces de l’ordre? Les violences policières sont-elles un problème structurel?

Alain BAUER.-
Je crois qu’il existe des violences de policiers et plus rarement de gendarmes. De policiers de voie publique et plus rarement de CRS. De policiers peu ou mal formés et plus rarement de policiers ayant «du métier».

Le débat sur l’usage du terme «violences policières» ou de celui de «violences de policiers» n’enlève rien à leur côté scandaleux ou intolérable. Pour pouvoir affirmer qu’il s’agirait de violences «systémiques», il faudrait que le «système» y incite, les récompense, les soutienne. Or les sanctions dans l’univers policier sont fortes et fréquentes, parmi les plus importantes de l’ensemble de la fonction publique.

Mais hélas, le traitement de ces affaires par une institution compétente mais qui donne l’impression d’être incestueuse, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), relativise la qualité des enquêtes administratives. S’il faut de la compétence pour juger des pairs, comme dans tout ordre professionnel, il faut aussi de la légitimité. Il reste à trouver un moyen de la renforcer. Peut-être par l’adjonction d’un représentant de la Défenseure des droits en cas de mise en cause d’un fonctionnaire face à un citoyen.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police