Olivier Babeau : «Il est plus rassurant de croire à des complots que de reconnaître le chaos qui nous gouverne»


Le complotisme est le mal du siècle. Et aucun vaccin n’est hélas en vue. Ce phénomène dont nous découvrons avec stupeur, mois après mois, l’importance grandissante, est tout à la fois le symptôme et le facteur aggravant d’un crépuscule de la raison auquel personne ne s’attendait.

Plus que la violence en ligne et ses effets de meute, le complotisme est la mauvaise surprise du chaos informationnel créé par les nouvelles technologies numériques. Il était difficile de s’y attendre: les précédents historiques de diffusion de l’information avaient eu un effet très positif. Il y a cinq mille ans, l’invention de l’écriture a débouché sur l’épanouissement des civilisations. À partir de la fin du XVe siècle, l’imprimerie a permis une forme de démocratisation de l’information dont la réforme protestante et les Lumières se sont nourries.

On n’imaginait pas que si un peu d’informations démocratisait efficacement le savoir, beaucoup tendait à refaire de lui un privilège aristocratique. Toutes les connaissances du monde ou presque sont désormais disponibles gratuitement: comment aurions-nous pu penser que le complotisme se développe telle une tumeur maligne dans cette abondance nouvelle? Il ne se développerait pas autant s’il ne trouvait un terreau fertile.

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