Gil Mihaely : Karabakh... après la guerre, la paix?


Contrairement aux précédents arrêts des combats, tout porte à croire que la guerre est finie cette fois-ci. La raison est simple : l’armée azerbaïdjanaise l’a remporté sur le champ de bataille. Au moment de la signature, la chute de la capitale de la région séparatiste et donc l’écroulement de la république auto proclamée du Haut Karabakh, n’était qu’une question des jours. Après avoir consulté les responsables militaires de son pays, Nikol Pachinian, le premier ministre arménien, n’avait plus le choix. Il a décidé de s’accrocher à la perche tendue par Vladimir Poutine, le parrain de l’accord, et sauver une partie du Haut Karabakh et sa capitale. Cette signature peut lui couter sa carrière politique voire sa vie. Elle couterait à Karabakh non seulement l’essentiel de son territoire mais aussi le contrôle de la principale route – Goris-Lachin-Stepenkart/Xankandi – la liant à l’Arménie. Autrement dit, désormais Bakou tient solidement l’enclave séparatiste à la gorge. Quelle que soit l’issue des négociations entre les deux belligérants, la République autoproclamée du haut Karabakh est condamnée à une mort politique, économique et sociale lente. Elle aura perdu plus des deux tiers de sa population pendant la guerre et il est difficile d’imaginer que les quelques dizaines de milliers d’Arméniens restés sur place pourraient avoir un quelconque avenir collectif dans ces conditions. Déjà avant la guerre il était très difficile d’empêcher les jeunes de partir. Qu’est ce qui les retiendra sur place dans les années à venir ?

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