Arnaud Teyssier : «Pour de Gaulle, la volonté humaine peut toujours infléchir l’événement»


Il y a cinquante ans, dans la soirée du 9 novembre 1970, le général de Gaulle mourait soudainement à la Boisserie. Son collaborateur Pierre-Louis Blanc était venu le voir deux semaines plus tôt: «Après le déjeuner, nous étions passés au salon. Il s’était assis, à son habitude, dans le fauteuil placé contre le mur, dos à la fenêtre, les bras posés sur les accoudoirs, le buste bien droit, dominant la pièce de sa stature de patriarche. C’est là très exactement qu’il se trouvait quand se produisit la rupture de l’aorte qui entraîna sa mort presque subite. Nous avions évoqué les détournements d’avions, les enlèvements, cette violence anonyme qui commençait à secouer le monde de ses éclairs meurtriers. Je traduis mal ce qu’il y avait de brûlant, de prophétique et d’angoissé dans la fresque qu’il dessinait à grands traits, à coups d’images superbes, de sa voix profonde qu’il savait adoucir et moduler à volonté.»

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La suite est connue: les sobres funérailles dans le village de Colombey, selon les termes d’un testament dressé de longue date par la dignité et par l’orgueil, puis l’entrée définitive dans la légende sous la plume d’André Malraux, dans Les Chênes qu’on abat. Cette légende garde aujourd’hui une force d’évocation exceptionnelle. Depuis son départ volontaire de l’Élysée, après l’échec du référendum d’avril 1969, le fondateur de la Ve République a étendu, et pour longtemps, sa grande ombre sur ceux qui devaient se succéder à la tête du régime.

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