Valérie Toranian : Reconnaître l’indépendance du Haut-Karabakh pour protéger les Arméniens


Sur les routes d’Artsakh (Haut-Karabakh), dans les cafés sans joie d’Erevan, lorsqu’on sait que vous venez de France, les regards s’éclairent. « La France est avec nous. Le président Macron est le seul qui ait dit quelque chose… » Après l’agression du Haut-Karabakh par la coalition turco-azérie et ses djihadistes, une seule voix s’est élevée dans le silence assourdissant des nations. Celle d’Emmanuel Macron. Il a désigné l’agresseur et dénoncé les visées expansionnistes d’Erdogan. Oh, certes, pas d’envoi de troupes, ni d’aide militaire aux Arméniens. Pas de motion européenne. Ni d’initiative du groupe de Minsk où la France siège depuis 26 ans aux côtés des États-Unis et de la Russie pour faire aboutir le processus de paix dans le Haut-Karabakh. Poutine a géré seul la reconfiguration du sud du Caucase. La France, combien de divisions ? Le maître du Kremlin a stoppé l’assaut final des forces turco-azéries et envoyé ses forces d’interpositions.

Les déclarations de principe et les témoignages de sympathie sont peu de chose quand on se meurt sous un déluge de feu. Mais dans l’état de désolation où sont plongés les Arméniens depuis la signature du cessez-le-feu avec l’Azerbaïdjan le 10 novembre, une belle parole de la France, c’est tout de même mieux que pas de parole du tout.

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