Jean-Eric Schoettl : Comment mieux armer notre droit, l’exemple des mosquées radicalisées
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Dans une affaire «Association islamique Ibn Anas» (6 décembre 2016), le juge des référés du Conseil d’État a validé l’arrêté de fermeture de la mosquée d’Ecquevilly où étaient tenus des prêches appelant à la relégation des femmes et à l’hostilité à l’égard des chrétiens et des juifs. Le juge des référés s’est fondé à l’époque sur les dispositions expresses de l’article 8 de la loi du 3 avril 1955 (relative à l’état d’urgence) permettant au préfet de fermer un «lieu de culte au sein duquel sont tenus des propos constituant une provocation à la haine ou à la violence». Mais la solution ne vaut que dans le cadre de l’état d’urgence.