Maxime Sbaihi : La bureaucratisation du quotidien


Pour Maxime Sbaihi, à lire dans l’Opinion, la multiplication des normes dans la lutte contre la Covid-19 sont inquiétantes.

« Nul n’est censé ignorer la loi ». Ce principe constitue un des piliers de notre Etat de droit. Le citoyen doit pouvoir reconnaître les bornes séparant la légalité de l’illégalité afin de vivre selon un autre principe fondamental de notre démocratie, formalisé par l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, à savoir que tout ce qui n’est pas interdit est permis. Toutes les restrictions de libertés décrétées par l’état d’urgence, dans lequel nous vivons depuis maintenant neuf mois, ont fait déborder le vase de cette sécurité juridique fondamentale.

Ce que nous avons le droit de faire ou ne pas faire au jour le jour est devenu brumeux. Puis-je me rendre chez mon dentiste pendant le confinement ? Dois-je reporter mon mariage ? Ai-je le droit d’aller rendre visite...

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Maxime rappelle que notre sécurité juridique repose sur deux piliers : le citoyen ne peut ignorer la loi et la légalité se définit par tout ce qui n’est pas illégal. Selon Maxime, ces principes sont remis en cause par l’inflation normative à l’œuvre dans la lutte contre la Covid-19 qui rend la loi illisible pour le citoyen.

« Toutes les restrictions de libertés décrétées par l’état d’urgence, dans lequel nous vivons depuis maintenant neuf mois, ont fait déborder le vase de cette sécurité juridique fondamentale. »


Le flou juridique qui caractérise notre pays se voit renforcé par la gestion de la crise sanitaire et s’immisce dans les activités quotidiennes des citoyens. Maxime souligne la floraison dans la presse régionale de conseils pratiques aux lecteurs sur les activités autorisées dans le cadre du confinement. Un indicateur de l’incompréhension générale face à l’inflation des mesures.

« Cette particularité française pourrait faire sourire si elle n’était le symptôme d’un Etat qui cherche sa légitimation dans l’intimidation. »


Maxime déplore que l’État s’engage dans une gestion de la crise sanitaire qui joue sur la culpabilisation du citoyen plutôt que sur la responsabilité individuelle. Une méthode qui conduit à piéger le citoyen « entre la servitude volontaire et la désobéissance involontaire ».

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